Le congé de proche aidant

Le congé de proche aidant permet de s’occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Ce congé est accessible sous conditions et pour une durée limitée.

Conditions pour en bénéficier :

Le congé de proche aidant est ouvert à tout salarié.

La personne accompagnée par le salarié, qui présente un handicap ou une perte d’autonomie d’une particulière gravité, peut-être une des suivantes :

La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière.

Durée maximale :

Ce congé est soumis à des durées maximales qui sont fixées par la convention collective ou un accord d’entreprise : à défaut, la durée maximale est fixée à 3 mois.

Ce congé peut être renouvelé sans pouvoir dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

Quelles démarches ?

Le salarié en informe son employeur dans les conditions prévues par l’accord collectif en vigueur. A défaut, le salarié en fait la demande à l’employeur par tout moyen permettant de justifier la date de la demande au moins 1 mois avant la date de départ envisagée (sauf exceptions).

Cette demande précise les éléments suivants :

Le salarié devra alors fournir à son employeur les pièces justificatives suivantes :

L’employeur ne peut pas s’opposer à la demande du salarié, sauf si ce dernier ne remplit pas les conditions précitées.

Quelle est la situation du salarié pendant ce congé ?

Par principe, le contrat étant suspendu, le salarié n’est pas rémunéré par l’employeur.

Cependant, il peut percevoir une Allocation Journalières du Proche Aidant (AJPA) dont le montant journalier s’élève à :

Le salarié a droit à un maximum de 22 jours d’AJPA par mois, et dans la limite de 66 jours au cours du parcours professionnel de celui-ci. Pour bénéficier de cette allocation, il devra adresser sa demande à la CAF ou la MSE via un formulaire spécifique.